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Un four de potier au Ve siècle avant J.-C. à Béziers, place de la Madeleine

[article]

Année 1987 45 pp. 13-28
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UN FOUR DE POTIER DU Ve S. AV. J.-C. À BÉZIERS, PLACE DE LA MADELEINE

Par Daniela UGOLINI et Christian OLIVE

En accord avec la Ville de Béziers, la Direction des Antiquités du Languedoc-Roussillon a pu mener en 1985 une importante fouille archéologique à Béziers, place de la Madeleine, dans le cadre d'un sauvetage programmé préalable à la construction d'un parc de stationnement souterrain1.

La fouille couvrait environ 900 m2, soit un peu plus du tiers de la surface concernée par les travaux. Les recherches de terrain se sont déroulées pendant huit mois2 et les résultats sont d'un très grand intérêt : ils permettent de suivre dans le détail le développement de la ville antique du ve s. av. J.-C. jusqu'au xne s.3.

La surveillance du chantier au cours des travaux a permis de recueillir de nombreuses données complémentaires et surtout de découvrir et de fouiller le très intéressant four de potier que nous présentons ici. Ce dernier est daté par son comblement du ve s. av. J.-C.4.

1 La direction de cette fouille a été confiée aux auteurs par M. A. Nickels, Directeur des Antiquités du Languedoc- Roussillon. Nous tenons à le remercier pour la confiance et le soutien qu'il nous a témoigné tout au long des travaux. Nous sommes très reconnaissants aussi à la Mairie de Béziers qui nous a facilité la tâche par tous les moyens, notamment par ses Services Techniques qui sont intervenus chaque fois que nous les avons sollicités.

2 En juin 1984 avaient déjà eu lieu des sondages de reconnaissance. La fouille proprement dite s'est déroulée entre le 29 mars et le 17 novembre 1985.

3 Une très brève notice concernant les couches les plus récentes est parue dans Archéologie Médiévale, XVI, 1986, p. 155.

4 Nous remercions M. Baron, chef de chantier de l'entreprise SOBEA chargée de la construction du parking, pour avoir consenti à organiser le travail du chantier en fonction de notre découverte : de cette manière, nous avons pu bénéficier d'une demi-journée pour fouiller et relever le four. Sans sa compréhension et son aide, il ne nous aurait pas été possible de sauver ces vestiges.

Le four

Le four était situé à proximité de la zone fouillée en 1985, sous la rue Paul-Riquet (fig. 1), à 2,90 m de profondeur par rapport au niveau actuel des trottoirs. Lors de sa découverte, il avait été très légèrement endommagé dans sa partie supérieure par la pelle mécanique.

Les structures

La chambre de chauffe du four avait été creusée dans le sol argileux : elle était profonde de 0,50 m et avait une forme parfaitement circulaire d'un diamètre de 1,20 m (fig. 2). Le sol entourant la fosse était fortement rubéfié par la chaleur dégagée lors du fonctionnement du four, sur une épaisseur d'une vingtaine de centimètres. Un décrochement d'environ 10 cm de large bordait le pourtour de la fosse : le tout, fosse et bordure, était enduit d'argile appliquée à la main formant une croûte homogène, d'une épaisseur moyenne de 1 cm solidifiée, mais non vitrifiée, par la chaleur du four.

Au centre de la chambre de chauffe se trouvait un pilier de forme rectangulaire constituant le support de la sole (fig. 3). Il était formé de quatre briques crues : trois posées de chant sur le sol de la chambre et une quatrième disposée à plat au-dessus des trois autres. Elles étaient liées entre elles à l'argile et mesuraient 0,295/0,297 m sur 0,290 m, pour une épaisseur variant de 0,065 à 0,085 m. Le pilier ainsi réalisé avait été enduit de la même argile observée sur les parois et le sol de la chambre de chauffe. Il avait donc un aspect régulier et homogène sur une hauteur de 0,40 m.

Gallia, 45, 1987-1988.

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